Publié par Eplaque
Posté le 3 avril 2020 - 1 min de lecture ⏳
Nous avons beau traverser une période difficile qui a mis de nombreux travailleurs au chômage technique. Les criminels de tout poil ne chôment pas, eux. Cambriolages d’associations caritatives comme les Restos du Cœur, vols, les affaires continuent. Et l’épidémie de coronavirus inspire de nouveaux méfaits. Par exemple, de faux policiers réclament les attestations de déplacement à des passants et « verbalisent ».
Pour les victimes de cette arnaque qui ne disposent pas du document (ou sur lequel le faux agent trouve une « anomalie »), 135 € à régler en cash leur sont réclamés. Ces faux policiers et gendarmes ont notamment été repérés du côté du Val-d’Oise, notamment. Ils sont habillés en civil avec des brassards police ou gendarmerie. Ils opèrent sur base d’un faux contrôle routier. L’alerte a été lancée par la police du 95.
Tout d’abord, vous n’avez pas à payer l’amende immédiatement, en liquide. Une telle requête doit déjà vous mettre la puce à l’oreille. Si légalement les agents ont le droit de percevoir le montant des amendes sur-le-champ en cash, cela ne se passe que dans des cas très rares dans les faits (infractions par des ressortissants non européens).
Deuxièmement, le brassard que portent les policiers ou les gendarmes en civil est gris ou blanc avec une banque tricolore. En cas de doute, vous pouvez demander de vous présenter leur carte professionnelle. Cette carte ressemble à une carte bleue. Elle doit comporter un bandeau tricolore et la photo de l’agent. Et enfin :
De tels faux gendarmes auraient sévi devant l’hôpital de Moisselles. Il faut être aussi vigilant dans les environs des supermarchés, une zone d’affluence qui devrait attirer ces escrocs.