Publié par Eplaque
Posté le 17 août 2022 - 1 min de lecture ⏳
Depuis 2-3 ans, le marché de l’automobile connaît de profonds changements. Montée en puissance des véhicules électriques, ruée vers l’éthanol E85, retards de fabrication des véhicules neufs… Parmi les autres tendances lourdes, il y a le succès de la voiture d’occasion. L’année dernière, 6 millions de cartes grises occasion ont été fabriquées : un record.
Ce marché est tellement dynamique que les professionnels lorgnent de plus en plus le véhicule d’occasion. Les transactions de particulier à particulier dominent historiquement ce segment. Vu les réalités, les professionnels orientent de plus en plus leur offre vers les véhicules de seconde main.
Les problèmes logistiques et d’approvisionnement des constructeurs limitent les livraisons de véhicules neufs. Malgré le pouvoir d’achat mis à mal par l’inflation, l’offre ne suit pas la demande. De nombreux concessionnaires vendent plus de voitures d’occasion que de véhicules neufs. Il est donc normal de modifier son offre. D’autant que les marges bénéficiaires sont même supérieures sur les voitures de seconde main.
Les professionnels offrent une certaine tranquillité d’esprit. Notamment lorsque l’acquisition est accompagnée d’une garantie commerciale, d’une transparence totale concernant l’historique du véhicule, ou mieux encore d’une garantie satisfait ou remboursé. Les pros de l’automobile peuvent également offrir des services connexes. Par exemple :
Le boum de l’occasion ne signifie pas que l’avenir est rose pour les professionnels. Le marché, devenu extrêmement dynamique, est difficile à lire. L’augmentation importante des prix des voitures d’occasion freine le marché depuis le début de l’année 2022. Ce bond des tarifs ne signifie pas des bénéfices plus élevés pour les professionnels de l’automobile, qui doivent compresser leurs marges afin de rester compétitif. De plus, l’offre en voitures d’occasion récentes se tarit. Les automobilistes, notamment ceux qui vivent dans de grands centres urbains, se méfient des modèles plus anciens en raison de l’entrée en vigueur de restrictions toujours plus sévères dans les zones à faibles émissions.