Publié par Eplaque
Posté le 2 août 2021 - Mis à jour le 06 janvier 2023 - 1 min de lecture ⏳
Cela fait un moment que la région parisienne expérimente un nouveau radar antibruit, qui vise les deux-roues. Désormais, les autorités vont passer à la seconde phase de leurs tests. En effet, plusieurs modèles seront déployés dans une petite dizaine de grandes villes. En l’état des choses, les premières amendes infligées par ces radars antibruit moto pourraient arriver dans la boîte aux lettres des motards dès l’année prochaine.
La famille des radars ne cesse de s’agrandir. Après le radar covoiturage, antipollution ou radar de stop, voici le radar anti bruit. C’est la région de Paris, plus particulièrement Bruitparif, qui est derrière l’élaboration de ce radar baptisé Méduse. Il est équipé d’une caméra à 360° capable de relever les numéros de plaque d’immatriculation. Ainsi que de 4 micros pour mesurer le niveau de décibels.
Grâce à la présence de plusieurs microphones, le dispositif est capable d’identifier l’origine du bruit qui supplante le reste. Si la provenance est un deux-roues, le nombre de décibels enregistrés lui est attribué. Il suffit ensuite de recouper l’info avec le fichier des cartes grises, plus particulièrement avec le champ nombre de décibels autorisés (niveau sonore, repère U1 carte grise), pour savoir si le deux-roues est en infraction. En cas de dépassement, un PV électronique est adressé au titulaire de la carte grise.
Après les premières expérimentations en région parisienne, le radar antibruit moto va s’installer dans des villes françaises telles que Nice, Toulouse, Bron ou encore Villeneuve-le-Roi. L’objectif est bien entendu de mesurer la fiabilité de Méduse, ainsi que sa conformité.
Actuellement, un deux-roues qui dépasse le niveau de bruit autorisé peut déjà être sanctionné. Mais il doit faire l’objet d’un contrôle avec sonomètre. Avec ce dispositif, les PV pourraient être envoyés automatiquement.