Voiture électrique : les Français parmi les plus sceptiques ?
Publié par Eplaque - 1 min de lecture ⏳
Le 23/02/2022

Les ventes de véhicules respectueux de l’environnement décollent en France. Cependant, cette vague d’enthousiasme pourrait bientôt atteindre un mur. Une étude récente de Deloitte montre que seulement 7 % de la population serait intéressée par l’acquisition d’un véhicule électrique. Et ce malgré le bonus écologique et la prime à la conversion.
Les Français plus circonspects que les Chinois et les Coréens du Sud
Selon Deloitte, les Français figurent parmi les plus sceptiques en ce qui concerne la voiture électrique. L’étude du cabinet fait état d’un intérêt de :
- 15 % en Allemagne
- 17 % en Chine
- 23 % Corée du Sud
Ce chiffre bas est d’autant plus étonnant qu’il est bien loin de celui de l’étude de l’Avere. L’Association européenne pour l’électromobilité fait état d’un intérêt de 34 %. Du côté de l’hybride, le constat de Deloitte est meilleur, avec 37 % d’intérêt recensé par le cabinet.
Pourquoi les Français ne sont pas convaincus par les véhicules électriques ?
Voici les raisons avancées par les sondés qui n’envisagent pas d’acheter une voiture électrique à l’occasion du remplacement de leur auto actuelle :
- Le prix : malgré les primes offertes par l’État, cela reste trop cher
- L’autonomie : le rayon d’action des voitures électriques progresse aussi, mais apparemment pas suffisamment
- L’accessibilité des bornes de recharge. Le réseau a beau se développer, il est encore considéré comme insuffisant
Que va-t-il se passer si les incitants fiscaux sont réduits ?
Malgré les efforts conséquents des services publics, les Français semblent ne pas être encore prêts à adopter en masse la voiture électrique. À ce stade, leur adoption pourrait dépendre de plus en plus des constructeurs. Et plus précisément de leur capacité à améliorer l’offre. Réduction des prix et amélioration des performances devront avoir lieu simultanément.
Par contre, que va-t-il se passer si l’État réduit les incitants fiscaux ? Le Grand Est vient d’enfoncer une porte en supprimant l’exemption de la taxe régionale pour les véhicules hybrides, GPL et E85. Clairement, le contexte semble être prématuré pour procéder au démantèlement, même progressif, des dispositifs en vigueur. Reste à savoir si les finances publiques seront en mesure de les maintenir suffisamment longtemps.
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