Publié par Eplaque
Posté le 18 septembre 2019 - Mis à jour le 22 août 2022 - 2 min de lecture ⏳
Réfractaires au changement, manque d’affinité pour les nouvelles technologies, défiance par rapport au numérique… Les Français font l’objet de nombreux préjugés, même parmi leurs congénères. Pourtant, les sondages révèlent une tout autre réalité : les Français sont friands de numérique. Et le domaine dans lequel Internet est le plus populaire pourrait en étonner plus d’un : il s’agit des formalités administratives !
Le Baromètre de la confiance des Français dans le numérique 2019 organisé par l’Association de l’économie numérique ne fait que confirmer des résultats déjà mis en exergue par des sondages Harris Interactive (baromètre ACSEL La Poste). À savoir que les Français sont demandeurs de démarches dématérialisées, qu’il s’agisse d’un achat, de la consultation du solde de son compte en banque ou d’une demande de carte grise.
Mais plus étonnant encore, ce sont les services publics en ligne qui sont les plus populaires. À ce jour, plus de 90 % de la population y a recours d’une façon ou d’une autre. C’est plus que la banque en ligne (88 % des Français), les achats par Internet (86 %) ou encore l’utilisation des réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou Instagram.
Si les Français souhaitent pouvoir faire des tas de choses via leur ordinateur ou téléphone portable sans se déplacer, ils ont une confiance variable en ces démarches numériques. Et là aussi c’est une surprise, ce sont les formalités administratives en ligne qui inspirent le plus confiance (69 % des sondés). À titre de comparaison, cette confiance tombe à 60 % pour les transactions bancaires en ligne. Malgré les couacs du certificat d’immatriculation en ligne et des autres demandes de titres, les Français n’ont pas perdu la foi en l’e-administration.
Voici le pourcentage de Français qui ont recours à ces démarches administratives en ligne :
Au vu de la progression constante de la popularité des démarches en ligne et de l’e-commerce, il est indubitable que le Français moyen ne demande pas mieux qu’utiliser Internet pour se faciliter la vie. On peut donc conclure que la grogne engendrée par PPNG est plus un problème de forme que de fond. Après tout, même des profils technologiques ont dénoncé le manque d’ergonomie et de stabilité de ses services en ligne de l’ANTS.
Cela dit, ce baromètre ne signifie pas qu’une certaine frange de la population n’éprouve pas des difficultés. Si les jeunes générations ont grandi dans un environnement numérique, c’est une toute autre histoire pour les plus anciens. Il faudra donc encore prévoir un accompagnement spécifique pour les populations victimes de la fracture numérique.