Suppression des ZFE : une décision entourée de nombreuses incertitudes

Logo Eplaque

Publié par Eplaque-2 min de lecture ⏳

Le 04/06/2025

rue de Nice en ZFE

Le mercredi 28 mai 2025, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Cette décision (source), largement soutenue par plusieurs groupes politiques, reste cependant source de débats et d’incertitudes. Quid de l’avenir de la vignette Crit’air ? Le conseil constitutionnel pourrait-il entrer dans la danse, comme pour le contrôle technique moto ? Essayons d’y voir clair dans ce dossier compliqué.

Qu’est-ce qu’une ZFE ?

Les ZFE visent à améliorer la qualité de l’air en restreignant l’accès des véhicules polluants à certaines zones urbaines. Cette mesure vise à, selon Santé publique France, réduire les 40 000 décès annuels dus à la pollution. Cependant, ces restrictions, basées sur les vignettes Crit’Air, ont souvent été critiquées pour leur impact sur les ménages modestes. Ceux-ci étant souvent incapables de remplacer leur véhicule ancien par des modèles plus récents et écologiques.

Pourquoi la suppression des zones à faibles émissions ?

La suppression des ZFE, inscrite dans le projet de loi de « simplification économique », a été adoptée par une majorité de députés (98 voix pour, 51 contre). Selon ses défenseurs, comme le député Ian Boucard (Droite républicaine), les ZFE créent une « séparation territoriale » et pénalisent les classes populaires. Les opposants, y compris La France insoumise, critiquent également un modèle jugé socialement injuste.

Le gouvernement, bien que défavorable à cette suppression, avait proposé des aménagements pour limiter les ZFE aux grandes métropoles comme Paris et Lyon. Ces propositions ont été rejetées, marquant un nouveau revers pour la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.

ZFE : le plan initial

Une décision loin d’être définitive

Malgré ce vote, l’élimination des ZFE n’est pas encore totalement actée. Le projet de loi doit encore passer au Sénat et pourrait être soumis à des amendements. Une censure du Conseil constitutionnel est aussi possible, certains points étant jugés éloignés du texte initial. En attendant, les ZFE restent en vigueur. Tout comme l’obligation d’afficher une vignette Crit’Air.

Par ailleurs, même en cas d’abrogation nationale, les communes conserveraient la possibilité d’instaurer des mesures locales pour réguler la pollution. Par exemple, des restrictions temporaires lors de pics de pollution.

L’avenir des vignettes Crit’Air

Bien que la suppression des ZFE implique théoriquement la fin des vignettes Crit’Air, ce point reste flou. En effet, des ajustements pourraient être nécessaires pour répondre aux objectifs de réduction des émissions et aux engagements climatiques de la France. De plus, des restrictions urbaines spécifiques pourraient toujours reposer sur ce macaron.

En conclusion, la disparition des ZFE soulève des questions majeures sur la gestion de la pollution de l’air et la justice sociale. Si cette mesure est accueillie avec soulagement par certains automobilistes, elle est critiquée par les défenseurs de l’environnement et les experts en santé publique. En attendant, de nombreuses questions restent en suspens. Notamment concernant la vignette Crit’air collection. Dossier à suivre…

Une question ?

Nous vous répondrons dans les meilleurs délais.

Articles qui pourraient vous intéresser

Nos partenaires

Faites votre carte grise et vos plaques en 2 min

Commander carte griseCommander plaques

Eplaque.fr est noté 4,5/5 basé sur 30562 avis pour son service de carte grise & plaques d'immatriculation.

Logo X