Les plaques d’immatriculation belges qui commence par 2 débarquent
Publié par Eplaque - 2 min de lecture ⏳
Le 31/08/2020

En 2011, la plaque d’immatriculation belge a connu un changement de système majeur. Soit 2 ans après la réforme SIV en France. Depuis, la plaque d’outre Quiévrain dispose d’un chiffre supplémentaire, placé avant la structure traditionnelle à 3 lettres et 3 chiffres. Désormais, les plaques belges qui commencent par un 2 vont arriver, vu que toutes les références commençant par 1 sur le point de point d’être épuisées.
Le système de la plaque belge
Alors qu’en France les plaques d’immatriculation sont privatisées, en Belgique la plaque minéralogique arrière est remise par les autorités au demandeur. Le privé se contente de fournir une copie non officielle pour la plaque avant, ou pour la remorque.
C’est la société OTM-Zénith, basée à Berchem Sainte Agathe (région de Bruxelles), qui se charge de les fabriquer. Cela fait d’ailleurs 60 ans que toutes les plaques belges sortent de ses ateliers. En fonction de la conjoncture, l’entreprise fabrique de plusieurs milliers jusqu’à 15.000 plaques par jour. La moyenne est de 4.200 plaques d’immatriculation au quotidien. Depuis l’épidémie de coronavirus, les demandes ont faibli.
Outre les plaques auto, l’entreprise bruxelloise fabrique également des plaques motos et speed pedelecs. Toutes ces plaques d’immatriculation sont infalsifiables. Grâce à un procédé de fabrication top secret, composé de sceaux et d’hologrammes, il est impossible de faire une fausse plaque d’immatriculation belge. Ce qui explique pourquoi le phénomène de la doublette est beaucoup plus rare en Belgique. Pour tenter de berner la police, il faut voler une plaque originale.
Histoire de la plaque belge
Depuis ses débuts, la plaque d’immatriculation belge a connu de nombreuses réformes. Il y a cependant une constante qui ne change pas. À savoir que la plaque se présente en caractères rouges sur fond blanc. Voici la ligne du temps des plaques minéralogiques du Plat Pays depuis que la société OTM Zénith a gagné ce marché.
Chronologie plaque Belgique
- 1950 : la plaque belge est composée d’une lettre, d’un point et de 4 chiffres
- 1959 : désormais, les 4 chiffres sont placés au début de la plaque belge. Suivent un point et une lettre
- 1963 : la plaque d’immatriculation belge est désormais composée de 3 chiffres et de 2 lettres, le tout séparé à nouveau par un point
- 1973 : une plaque belge se présente désormais sous la forme de 3 lettres, d’un tiret et de 3 chiffres
- 1980 : l’immatriculation ne change pas de structure, mais la police est désormais en gras. Un sceau de sécurité apparaît au dessus du tiret pour authentifier la plaque arrière officielle
- 2011: un chiffre supplémentaire apparaît devant la combinaison 3 lettres 3 chiffres de la plaque belge. Le rouge de la plaque tire désormais vers le bordeaux
- 2014 : il est désormais possible de complètement choisir son immatriculation ou presque, contre le paiement d’une taxe de 1.000 EUR (par ex HAHAHA, comme sur la photo)
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