Plaque d’immatriculation personnalisée : voici les demandes rejetées par l’Ohio en 2023

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Publié par Eplaque - 2 min de lecture ⏳

Le 27/12/2023 - Mis à jour le 29/12/2023

La plaque au numéro d’immatriculation que l’on choisit est un privilège qui n’existe pas en France, au grand dam des férus de personnalisation. D’autant plus que c’est de plus en plus fréquent près de chez nous, notamment en Belgique et avec la plaque allemande. Cette possibilité est disponible de longue date dans les pays anglo-saxons. Par exemple aux États-Unis. Cela dit, la plaque d’immatriculation personnalisée n’est pas synonyme de liberté totale. Dans l’Ohio, plus de 700 demandes de plaque customisée ont ainsi été rejetées en 2023.

Plaque personnalisée : les règles à respecter

Même la plaque personnalisée induit des règles à respecter. Et lorsqu’il y a des règles, il y en aura toujours qui tenteront de les contourner. Parfois avec succès, mais plus souvent en vain. C’est ainsi qu’un média local de Cleveland explique que dans l’Ohio, il y a théoriquement 80 milliards de combinaisons offertes par la plaque d’immatriculation personnalisée. Les demandes qui enfreignent le plus directement les règles sont rejetées sans autre forme de procès. Mais le personnel qui examine les dossiers doit être particulièrement attentif à certaines combinaisons qui peuvent avoir des messages cachés.

La substitution de certaines lettres par des chiffres à la graphie similaire est l’une des techniques les plus couramment utilisées pour tenter de contourner les règles. Par exemple, le département des immatriculations de l’Ohio a indiqué avoir refusé la demande de plaque personnalisée « 5uck it », que nous ne traduirons pas pour respecter la bienséance. Une autre technique consiste à inverser des lettres, par exemple « OCKSKR », pour rester sur le thème graveleux de l’exemple précédent.

Ce genre de cas est cependant facile à identifier, ce n’est pas ce qui pose problème à la commission chargée d’approuver les demandes de personnalisation de plaque.

L’argot et le langage urbain : la hantise des personnes qui approuvent les plaques personnalisées

La plupart des plaques d’immatriculation personnalisées illégales concernent des :

  • Obscénités
  • Grossièretés
  • Références à la drogue
  • Messages politiques

Si certains messages sont connus, d’autres sont plus obscurs. C’est pourquoi le comité qui approuve ces plaques d’immatriculation passe une bonne partie de son temps dans les méandres les plus sombres de l’Internet. Le but ? Se tenir au courant de l’argot et des expressions utilisées dans certains milieux.

Cela dit, c’est un travail passionnant, selon Charlie Norman, le responsable du comité. « Il s’agit de l’une de mes tâches préférées lorsque j’arrive au bureau le matin. À savoir parcourir la liste des nouvelles demandes, et essayer d’identifier celles envoyées par des petits malins qui tentent de contourner les règles, » a-t-il déclaré. Et ils ont du travail : il y a 600.000 plaques d’immatriculation personnalisées en circulation dans l’état américain de l’Ohio. Il faut dire qu’au prix de 50 $ la plaque américaine customisée, c’est accessible. On est loin des 1.000 € de la plaque d’immatriculation belge personnalisée…

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