En Espagne, les autorités réfléchissent déjà à leur futur système d’immatriculation

En Espagne, le format d’immatriculation actuel est en place depuis l’an 2000. Il est composé de 4 chiffres et 3 lettres. Récemment, on est arrivé pour la première fois à la lettre N. Il en reste 9 après. Et puis, que fera-t-on ? Même si le problème ne se posera pas avant 25 ans environs, les autorités espagnoles réfléchissent déjà au prochain système.

Un système actuel qui persistera jusqu’en 2053

La plaque d’immatriculation espagnole utilise une combinaison de 4 chiffres et 3 lettres. Parmi celles-ci, les voyelles ainsi que CH, LL, Ñ et Q sont exclues. En 2025, la lettre « N » a fait son apparition après 30 mois de plaques M. Avec seulement 9 lettres restantes avant d’atteindre « Z », la Direction Générale de la Circulation (DGT) réfléchit déjà à ce que pourraient être les plaques d’immatriculation espagnoles du futur.

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Le système actuel devrait tenir jusqu’en 2053. Soit 28 années avant d’épuiser toutes les combinaisons possibles. Cette prévision repose sur une moyenne annuelle d’environ 1,4 million d’immatriculations. Depuis l’introduction du format actuel, 10 lettres ont déjà été utilisées en 25 ans. Cela implique que le rythme d’attribution des plaques reste relativement constant.

Pour anticiper la fin de ce système, la DGT réfléchit déjà à un nouveau modèle selon ToDoAlicante. L’objectif est de créer un système capable de durer au moins 50 ans, en s’adaptant aux besoins futurs des conducteurs et aux évolutions technologiques.

Deux grandes innovations : électronique et personnalisation

La DGT envisage 2 innovations majeures pour les plaques d’immatriculation de demain :

Les plaques électroniques

Ces plaques pourraient inclure un QR code ou une puce électronique. Ces technologies permettraient d’ajouter des informations essentielles sur le véhicule, comme :

• La date d’immatriculation
• Le classement environnemental (équivalent de Crit’air en France)
• L’historique des accidents
• L’assurance

Ce système faciliterait les contrôles et réduirait les risques de fraude.

Les plaques personnalisées

La DGT envisage aussi d’introduire la plaque d’immatriculation personnalisée. Ces plaques espagnoles permettraient aux conducteurs d’afficher un mot ou une combinaison choisie tout en respectant certaines règles. Ce type de plaque, déjà populaire dans des pays comme les États-Unis ou en Belgique, serait proposé moyennant supplément. Le prix d’une telle fantaisie pourrait atteindre plusieurs milliers d’euros, selon le niveau de personnalisation.

Selon une étude menée par Samar’t, plus de 50 % des conducteurs espagnols seraient favorables à la personnalisation des plaques. Ce chiffre atteint 70 % chez les jeunes. Samar’t, située à Gérone, est le fabricant mondial n°1 de plaques d’immatriculation. Cette société produit des plaques pour une cinquantaine de pays !

Les règles inchangées pour éviter les conflits

Les futures plaques espagnoles ne devraient pas réintroduire de références géographiques. Depuis 2000, l’abandon des identifiants provinciaux a permis d’éviter les complications lors de l’achat ou la revente de véhicules (changement de la carte grise espagnole). Les plaques continueront également d’exclure les voyelles pour éviter les mots offensants. Ainsi que la lettre Ñ, incompatible avec les normes européennes.

En revanche, les nouvelles plaques pourraient intégrer des informations supplémentaires. Par exemple, la classification environnementale du véhicule. Cela éviterait l’utilisation d’autocollants sur le pare-brise, comme c’est le cas actuellement.

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En conclusion, les futures plaques d’immatriculation espagnoles devraient apporter des innovations majeures. Les plaques électroniques et personnalisées permettront de répondre aux besoins des conducteurs tout en utilisant les avancées technologiques. Avec une échéance prévue en 2053 pour la fin du système actuel, l’Espagne se prépare déjà à un changement qui marquera une nouvelle ère pour l’immatriculation.