Un cas d’usurpation de plaque industriel absolument lunaire

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Publié par Eplaque-2 min de lecture ⏳

Le 12/09/2025

luvsick usurpation de plaque industrielle

Recevoir une amende pour une infraction que l’on n’a pas commise, cela arrive, malheureusement. Mais en recevoir 15, venues de lieux très éloignés les uns des autres, alors que l’on n’a jamais quitté sa région, c’est déjà nettement plus étrange. C’est ce qui est arrivé à Suzi Kiefer, une habitante de Californie du Sud. Elle s’est retrouvée bombardée de contraventions pour excès de vitesse ou passages frauduleux sur des routes à péage… pour une raison absurde.

Des contraventions en cascade

Tout commence en mai dernier, lorsque Suzi découvre dans sa boîte aux lettres une série de contraventions pour des infractions qu’elle n’a jamais commises. New Jersey, Texas, Illinois…  Que se passe-t-il ? Un grand voyageur, amateur de sensations fortes, aurait-il usurpé sa plaque pour sillonner les routes américaines sans se soucier des radars ?

Grâce aux photos qui accompagnent les amendes, elle comprend immédiatement que plusieurs véhicules utilisent le numéro d’immatriculation de sa Dodge Magnum :  des Mercedes, des vieilles Chevrolet… Bref, tout sauf sa voiture. Pourtant, ces véhicules arborent tous la même plaque que la sienne : « LUVSICK ».

Le coupable ? Une marque de vêtements (et des clients indélicats)

Intriguée (et agacée), Suzi se met à enquêter. Comment sa plaque a-t-elle pu se retrouver sur autant de voitures différentes, à des endroits aussi éloignés ? L’explication, lorsqu’elle finit par la découvrir, est tout simplement lunaire : son numéro de plaque n’a pas été usurpé par un seul individu… Mais il a été reproduit en masse et vendu sur internet comme accessoire de décoration par une marque de vêtements !

Un cas d’usurpation de plaque « industriel » complètement inédit

Oui, vous avez bien lu. La plaque personnalisée de Suzi, qu’elle utilise depuis plus de 10 ans, a été copiée par Broken Promises Co., une marque de mode. Ces plaques d’immatriculation décoratives, qui imitent les vraies plaques californiennes avec leur typographie rouge sur fond blanc, n’ont pas été distribuées sur le dark web ou autres réseaux illégaux… Elle coutaient 15 $ dans des magasins comme Zumiez, un détaillant national.

Résultat : des conducteurs à travers tout le pays ont acheté, puis posé ces plaques eux-mêmes sur leur véhicule au lieu de les mettre au mur. Et à chaque fois qu’ils enfreignaient la loi, c’est Suzi qui recevait l’amende.

Habituellement, l’usurpation de plaque est le fait d’un individu isolé qui reproduit un numéro pour éviter des sanctions. Mais ici, les plaques ont été diffusées en masse, rendant l’affaire totalement unique… et particulièrement kafkaïenne pour Suzi.

Une bataille pour faire valoir ses droits

Face à cette avalanche de contraventions, Suzi a dû contester chaque amende une par une. Elle a obtenu gain de cause, mais les démarches lui ont coûté un temps fou.

Pour stopper l’hémorragie, elle a également engagé un avocat. Une lettre de mise en demeure a été envoyée à Broken Promises Co. Cela a permis de faire retirer les plaques « LUVSICK » de la vente. Mais d’autres modèles similaires, comme « HELLBND » ou « OMWB2U », restent disponibles… (source)

Une histoire rocambolesque d’usurpation qui laisse songeur

Ce cas d’usurpation de plaque est sans doute l’un des plus étranges jamais recensés. Et il rappelle qu’un simple numéro d’immatriculation peut, malgré nous, devenir une véritable source d’ennuis. Et vous, avez-vous déjà rencontré des situations insolites à cause de votre plaque d’immatriculation ? Dites-le-nous dans les commentaires !

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