Plaque d’immatriculation escamotable : le propriétaire d’une BMW accusée de près de 300 infractions

Il existe des tas de façon de masquer sa plaque d’immatriculation pour échapper aux radars ou aux péages sans barrière. La plupart des automobilistes se contentent d’altérer leur numéro. D’autres sont beaucoup plus high-tech. Comme ce propriétaire de BMW, qui utilisait un système automatisé pour escamoter sa plaque minéralogique à l’approche des lecteurs automatiques.

New York et les États voisins en guerre contre les fraudeurs à la plaque minéralogique

Cette affaire n’est pas sans rappeler le cache plaque d’immatriculation contre lequel les autorités de San Francisco sont parties en guerre. Les États de New York, du New Jersey et du Connecticut font manifestement face au même problème. Les conducteurs du Tri-State emploient diverses tactiques pour masquer leurs plaques d’immatriculation afin d’échapper aux amendes et aux contraventions.

La semaine dernière, nous avons déjà évoqué comment les conducteurs de la ville de New York ont réussi à éviter plus de 100 millions de dollars en contraventions pour excès de vitesse en masquant leurs plaques minéralogiques.

Des mesures sont donc prises. New York et le New Jersey ont lancé l’année dernière une campagne de répression contre les fraudeurs. Elle a permis de récupérer plus de 25 millions de dollars en péages impayés en 2023 (+14 % par rapport à 2022).

Il cachait sa plaque comme James Bond

Un conducteur dont la plaque n’était pas visible a été arrêté vendredi au pont George Washington. Il s’est avéré qu’il avait 292 infractions confirmées non payées, dont 5 167 $ de péages et 14 600 $ de frais de retard pour un total de près de 20 000 $. Il utilisait un gadget digne de James Bond pour dissimuler la plaque d’immatriculation de sa BMW en appuyant simplement sur un bouton.

En conséquence, le conducteur était coupable de plusieurs infractions en matière de plaque. De plus, il était en défaut d’assurance. Malgré cela, il y a bien pire que ce gaillard qui va devoir régler cette ardoise conséquente. Le pire fraudeur doit plus de 200.000 $. Même si, dans ce cas-ci, il s’agit d’une entreprise.

Les automobilistes pris la main dans le sac risquent la confiscation de leur véhicule s’ils ne payent pas. Fin 2023, une autre opération a conduit à la saisie de 44 voitures représentant plus d’un million de dollars en amendes et péages non réglés.