NO PLATE : quand une demande de plaque d’immatriculation personnalisée tourne au cauchemar
Publié par Eplaque-2 min de lecture ⏳
Le 14/05/2025

Les plaques d’immatriculation personnalisées permettent aux automobilistes d’afficher leur créativité et de rendre leur véhicule unique. Cependant, certaines décisions, en apparence anodines, peuvent se transformer en véritable cauchemar administratif. Ce fut le cas pour Robert Barbour. Cet Américain a probablement regretté le jour où il a fait sa demande de plaque personnalisée.
Une simple demande de plaque personnalisée qui dérape…
Cette histoire remonte à 1979. Robert Barbour, un passionné de voile résidant à Los Angeles, dépose une demande auprès du Département des véhicules motorisés (DMV) de Californie pour obtenir une plaque personnalisée. Sur le formulaire, il inscrit ses 2 premiers choix :
- « SAILING »
- « BOATING »
Ne trouvant pas d’idée pour un troisième choix, il indique « NO PLATE », pensant signifier qu’il ne souhaite pas de plaque personnalisée si ses 2 premières options sont indisponibles. Malheureusement, les 2 premières options sont déjà prises. La DMV lui attribue alors une plaque perso portant l’inscription… « NO PLATE ».
Plutôt amusé par cette erreur, Robert décide de garder cette plaque unique. Mais il est loin d’imaginer les ennuis colossaux qui vont suivre.
… et déclenche une avalanche de PV !
Quelques semaines après avoir reçu sa plaque minéralogique, Robert commence à recevoir des amendes de stationnement provenant de tout l’État de Californie. La raison ? Lorsqu’un agent verbalise une voiture sans plaque d’immatriculation, il inscrit généralement « NO PLATE » dans le champ réservé au numéro de plaque. Le système informatique du DMV se met alors à les associer au propriétaire de la plaque « NO PLATE ».
En l’espace de quelques mois, il reçoit plus de 2.500 avis de contravention. Alerté, le DMV lui suggère de changer de numéro pour résoudre le problème. Mais Robert, désormais attaché à sa plaque, préfère contester individuellement chaque contravention. Si cette méthode a fonctionné la plupart du temps, il dut néanmoins comparaître à plusieurs reprises devant un juge pour prouver que son véhicule n’était pas celui décrit dans les PV !
Une erreur qui va se répéter
Ce n’est que quelques années plus tard que la DMV prend des mesures pour rectifier la situation. Elle demande alors aux agents de police d’utiliser le terme « NONE » au lieu de « NO PLATE » pour verbaliser les véhicules sans plaque. Cependant, ce changement va simplement déplacer le problème. Par exemple, des agents vont inscrire parfois « MISSING » au lieu de « NONE », ce qui provoqua une situation similaire pour Andrew Burg, propriétaire d’une plaque personnalisée portant l’inscription « MISSING ».
Et Robert Barbour n’est pas le seul à avoir souffert de ce genre de souci. En 2004, Jim Cara, un motard du Delaware, choisit « NOTAG » comme plaque personnalisée. Ce choix humoristique lui valut plus de 200 PV, car les agents inscrivaient « NO TAG » pour les véhicules sans plaque. Une Floridienne, en 2012, dut quant à elle faire face à 8 000 dollars d’amendes pour une plaque « NOTAG ».
Quand l’humour tourne mal
D’autres exemples similaires montrent que l’humour ou l’originalité peuvent parfois se retourner contre les automobilistes. Des plaques portant des inscriptions comme « VOID », « UNKNOWN » ou encore « XXXXXXX » ont également causé des quiproquos coûteux pour leurs propriétaires.
En France, il n’y a pas de telles plaques d’immatriculation avec choix du numéro. Si cela chagrine certain, on pourra se consoler en se disant que ce genre de mésaventure ne risque pas de nous arriver. Même si la réception de PV indus reste un réel problème en raison des doublettes.
Source : snopes.com
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